Déroulement
Il y a 1 an
Il y a 11 mois
Il y a 11 mois
Citation
Les auteurs
Olivier Mamavi
(omamavi@gmail.com) - Paris School of Business - ORCID : https://orcid.org/0000-0002-6421-1048Romain Zerbib
(romainzerbib@yahoo.fr) - ICD Business School
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Contenu
La silver économie est un secteur économique orienté vers les besoins spécifiques des seniors, englobant des produits, services et technologies conçus pour améliorer leur qualité de vie.
Dans le contexte actuel du vieillissement démographique, l’exploration du rôle de l’Intelligence Artificielle (IA) dans la silver économie est cruciale. L’IA promet une personnalisation approfondie des soins de santé, une gestion préventive des maladies, une autonomie accrue grâce à des assistances technologiques innovantes, et une réduction des coûts de santé. Néanmoins, elle porte également en elle des menaces potentielles, telles que la marginalisation des personnes âgées non familiarisées avec la technologie, les risques de sécurité et de confidentialité des données, et une possible diminution de l’interaction humaine. Alors que nous nous aventurons dans cette ère nouvelle, la compréhension approfondie des implications, des défis et des opportunités présentés par l’IA devient essentielle pour tous les acteurs impliqués dans les métiers de la « Silver Economie ».
Quels sont les enjeux de l’IA dans la « Silver Economie » ?
L’intelligence artificielle (IA) peut jouer un rôle transformateur dans la silver économie, en améliorant significativement la qualité de vie des seniors ainsi que l’efficacité des soins qui leur sont prodigués :
Prévention et détection : L’IA peut analyser les données de santé en temps réel pour prévenir les maladies et détecter les problèmes de santé de manière précoce, notamment les hospitalisations d’urgence.
Assistants virtuels : Les seniors peuvent utiliser des assistants basés sur l’IA pour se rappeler de prendre des médicaments, suivre des rendez-vous ou même engager des conversations, réduisant ainsi l’isolement.
Mobilité et sécurité : Des systèmes fonctionnant sur l’IA dans les maisons intelligentes peuvent détecter les chutes ou les comportements inhabituels et alerter les soignants ou les membres de la famille, améliorant ainsi la sécurité des personnes âgées à domicile.
Télésanté : L’IA facilite la télémédecine, permettant aux professionnels de la santé de surveiller à distance et d’analyser les conditions de santé, rendant les soins plus accessibles et moins contraignants.
Personnalisation des soins : L’IA permet une analyse approfondie des données des patients pour des plans de soins sur mesure, améliorant les résultats et la qualité de vie.
Autonomie renforcée : Grâce à l’IA, les technologies d’assistance sont plus intuitives et peuvent aider les seniors à accomplir davantage de tâches seuls, favorisant l’indépendance.
Activités cognitives : Des jeux et applications stimulant le cerveau, propulsés par l’IA, peuvent aider à maintenir ou à améliorer les capacités cognitives des personnes âgées.
Solutions de mobilité : L’IA dans les véhicules autonomes ou les systèmes d’aide à la marche peut prolonger la période pendant laquelle les personnes âgées peuvent se déplacer de manière autonome.
Réduction des coûts : En automatisant les soins routines et en prévenant les urgences, l’IA peut contribuer à réduire les dépenses de santé globales pour les seniors.
Interaction et connectivité : L’IA facilite les interactions sociales par des moyens numériques, aidant à combattre les sentiments de solitude et à maintenir les seniors connectés à la société.
Appel à contributions
Chercheurs, professionnels, experts… aidez-nous à mieux comprendre les implications managériales et stratégiques de l’Intelligence Artificielle dans les métiers de la « Silver Economie » !
L’IA dans la silver économie soulève en effet plusieurs questions importantes :
Vie privée et sécurité des données : Comment les données personnelles des seniors sont-elles protégées lorsque l’IA collecte et analyse d’énormes quantités d’informations ? Quelles mesures sont en place pour prévenir les fuites de données ou les cyberattaques ?
Éthique : Quelles sont les implications éthiques de l’utilisation de l’IA dans les soins aux seniors, notamment en ce qui concerne le consentement, l’autonomie et la dignité des individus ?
Accessibilité et inégalités : Comment assurer un accès équitable aux technologies basées sur l’IA pour tous les seniors, modifiant de leur situation socio-économique ? Comment les disparités dans l’accès à ces technologies peuvent-elles creuser le fossé entre les « nantis » et les « démunis » ?
Dépendance technologique : Dans quelle mesure la dépendance à l’égard des solutions basées sur l’IA est-elle sûre pour les seniors ? Qu’advient-il en cas de panne technologique ou d’erreur de l’IA ?
Empathie et interaction humaine : L’IA peut-elle remplacer l’empathie et l’interaction humaine dont les seniors ont besoin ? Quel est l’impact sur la santé mentale des seniors si les soins sont principalement administrés par la technologie plutôt que par des humains ?
Réglementation et responsabilité : Qui est responsable en cas d’erreurs commises par l’IA, conduisant à des diagnostics erronés ou à des blessures ? Comment les lois actuelles s’appliquent-elles à l’utilisation de l’IA dans les soins aux personnes âgées, et y at-il besoin de nouvelles réglementations ?
Formation et adoption : Comment les seniors peuvent-ils être formés à utiliser efficacement les technologies de l’IA ? Comment l’adoption de ces technologies peut-elle être facilitée pour différentes générations de seniors ?
Conception inclusive : Comment les produits basés sur l’IA sont-ils conçus pour répondre aux besoins spécifiques des seniors, notamment ceux ayant des déficiences cognitives ou physiques ?
Voici quelques-unes des interrogations (non exhaustives) auxquelles cet appel à contributions tente d’apporter un ensemble de réponses à la fois théoriques et opérationnelles.
Les propositions sont courtes (entre 1000 et 2000 mots, voir le guide des auteurs). Les articles seront publiés après validation au fil de l’eau.
L’ensemble des formats de réponses ci-dessous sont acceptés :
Les contributions doivent se faire directement via la plateforme Management & Datascience à partir de l’onglet « Participer ».
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