• Résumé

    Management & Data Science lance un appel à contributions sur le thème du cinéma. Notre démarche consiste à réfléchir ensemble à la manière dont la révolution de l’Intelligence Artificielle percute le septième art. La finalité étant de fournir un ensemble de réflexions et de préconisations à destination des praticiens pour les aider à surmonter le défi de l'IA.

    Citation : SRAJ, M., Demesy, S., Lorillier, E., ., THACH, L., & Vallée, T. (Mar 2024). #Deepfake – Le Cinéma face à l’IA : quels défis et quelles opportunités ?. https://management-datascience.org/projects/27489/.
    Les auteurs : 
    • Mohamed Sraj
       (mohamed.sraj@iscparis.com) - (Pas d'affiliation)
    • Simon Demesy
       (simon.demesy@iscparis.com) - ISC Paris
    • Enora Lorillier
       (enoracat@gmail.com) - (Pas d'affiliation)
    • Fanny SONG
       (fanny.song@iscparis.com) - (Pas d'affiliation)
    • Larry THACH
       (larry.thach@iscparis.com) - ISC Paris
    • Thomas Vallée
       (thomas.vallee@iscparis.com) - (Pas d'affiliation)
    Copyright : © 2024 les auteurs. Publication sous licence Creative Commons CC BY-ND.
    Liens d'intérêts : Le ou les auteurs déclarent ne pas avoir connaissance de conflit d'intérêts impliqués par l'écriture de cet article.
    Financement : Le ou les auteurs déclarent ne pas avoir bénéficié de financement pour le travail mis en jeu par cet article.
    Objectifs

    L’introduction de l’Intelligence Artificielle (IA) dans l’industrie cinématographique, notamment à travers les technologies de Deep Fake, présente un tournant potentiellement révolutionnaire. L’IA, en permettant de créer des représentations numériques réalistes d’acteurs, ouvre la voie à de nouvelles formes de narration et à des possibilités créatives inédites. Cette technologie peut non seulement simuler des performances d’acteurs disparus ou inaccessibles, mais elle offre aussi la possibilité de repousser les limites de l’imagination, donnant vie à des scènes autrement impossibles à réaliser. 

    L’utilisation de l’IA et des technologies de Deep Fake dans le cinéma n’est pas sans soulever des questions éthiques et légales importantes. D’une part, elle permet aux réalisateurs de surmonter des obstacles tels que le vieillissement des acteurs, leur indisponibilité, ou même leur décès, en permettant la création de performances convaincantes qui semblent réelles. Cela ouvre des portes à des suites de films ou à des reprises de rôles iconiques, même après de nombreuses années. 

    Ils ont été utilisés pour superposer les visages d’acteurs célèbres ou pour ramener à l’écran des personnages de la franchise Star Wars dont les acteurs originaux sont décédés en autre Luke Skywalker jeune joué par Mark Hamill dans la série “The Mandalorian”. Ils ont en outre facilité la création d’avatars IA pendant les confinements liés à la COVID-19. 

    D’autre part, la technologie Deep Fake peut être utilisée pour créer des scènes spectaculaires qui seraient autrement irréalisables ou extrêmement coûteuses à produire. Par exemple, des scènes d’action impliquant des cascades dangereuses ou des environnements extrêmes peuvent être réalisées avec des acteurs en toute sécurité dans un studio, tout en conservant un réalisme visuel impressionnant. 

    Cependant, ces avancées technologiques posent des défis significatifs. Le risque de manipulation et de désinformation est l’un des plus préoccupants. Les Deep Fakes, lorsqu’ils sont utilisés de manière irresponsable, peuvent porter atteinte à l’image et à la réputation des personnes représentées. Il y a également des préoccupations concernant les droits d’auteur et la propriété intellectuelle, en particulier lorsque des acteurs ou des célébrités décédés sont « ramenés à la vie » sans consentement explicite. 

    De plus, il y a un débat en cours sur l’impact de ces technologies sur l’authenticité de la performance artistique. Alors que certains voient dans le Deep Fake un outil permettant d’étendre la créativité, d’autres craignent qu’il ne diminue la valeur de l’interprétation humaine et de l’authenticité émotionnelle. 

    En réponse à ces défis, l’industrie cinématographique et les législateurs commencent à explorer des cadres réglementaires pour encadrer l’utilisation des Deep Fakes. Cela inclut la mise en place de normes éthiques pour leur utilisation, ainsi que le développement de technologies capables de détecter les deep fakes, afin de préserver la confiance du public dans les médias. 

    En résumé, bien que l’IA et les technologies de Deep Fake ouvrent des horizons passionnants en termes de création cinématographique, elles imposent également à l’industrie de s’adapter et de répondre à des questions complexes d’éthique, de légalité et d’authenticité. 

    Appel à contributions 

    Chercheurs, professionnels, experts, aidez-nous à mieux comprendre les implications innovantes et créatives de l’intelligence artificielle dans l’industrie du cinéma ! 

    • Jusqu’où peut-on aller dans la substitution d’acteurs réels par des versions IA ? Comment les droits d’image et la propriété intellectuelle s’appliquent-ils dans le contexte de Deep Fake ? 
    • Comment l’IA et le deep fake peuvent-ils être utilisés pour améliorer la créativité et l’innovation au cinéma ?
    • Comment l’industrie cinématographique peut-elle s’assurer que l’IA et le deep fake sont utilisés de manière responsable et éthique ?
    • Comment l’IA et le deep fake peuvent-ils être utilisés pour améliorer l’expérience du spectateur ?
    • Comment l’IA et le deep fake vont-ils changer l’industrie cinématographique ?
    • Comment l’intelligence artificielle redéfinit-elle le processus créatif dans le cinéma moderne ? 
    • Quels enjeux éthiques et juridiques accompagnent l’utilisation croissante de l’IA pour la génération de scénarios et de dialogues ? 
    • Comment l’IA influence-t-elle la narration cinématographique et transforme-t-elle les méthodes traditionnelles de storytelling ?
    • En quoi l’intégration de l’IA dans la post-production cinématographique optimise-t-elle les effets spéciaux et la qualité visuelle des films ?
    • Quels défis l’industrie cinématographique doit-elle relever pour garantir une utilisation éthique de l’IA dans la création de personnages virtuels ?
    Modalités

    Les propositions sont courtes (entre 1000 et 2000 mots, voir le guide des auteurs). Les articles seront publiés après validation au fil de l’eau.

    L’ensemble des formats de réponses ci-dessous sont acceptés :

    Les contributions doivent se faire directement via la plateforme Management & Datascience à partir de l’onglet « Participer ».

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